Le récent épisode peu glorieux dans lequel l’Union européenne à envoyé à Ankara ses deux plus hauts responsables, Ursula von der Leyen et Charles Michel, pour amadouer le sultan Erdogan afin qu’il n’ouvre pas les vannes aux quelque quatre millions de réfugiés de Syrie (et d’ailleurs) qui croupissent en Turquie, a donné lieu à une scène dont elle ressort déshonorée. De voir ce couple de « mâles alpha » se précipiter sur les deux seuls fauteuils à disposition dans le salon, alors que la frêle dame demeurait debout, interloquée, avant de se réfugier sur un canapé à l’écart, fait véritablement honte ! Il est difficile de savoir à qui incombe cette faute lamentable : à l’équipe protocolaire de l’UE venue préparer la réunion avec la consigne de donner la préséance au terne politicien belge notoirement jaloux de sa collègue allemande, ou au tyran turc, trop heureux de mettre Bruxelles dans l’embarras en remettant une femme à la place que sa vision islamiste et machiste lui attribue ? Ce qui est certain, c’est que le Président du Conseil européen s’est comporté de manière indigne. Pourtant, il aurait facilement pu retourner la situation et en sortir grandi en demandant un troisième fauteuil ou en cédant le sien à la Présidente de la Commission européenne. Il a au contraire choisi de laisser à l’histoire l’image d’un véritable pignouf. JLM
Absolument d’accord avec cet article, sauf avec le terme utilisé de « frêle dame »…, pour décrire Madame Ursula von der Leyen …, cette manière de décrire la femme relève aussi d’un certain machisme !!!! sans aucun doute les hommes ont été des goujats invraisemblables, la femme outragée est restée digne, voir élégante…. les images ont fait le tour du monde ! DF